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Enigme scientifique

lundi 1er octobre 2007, par zaudid

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Il y a différentes hypothèses pour expliquer le vol des hirondelles. Elles sont regroupées dans cette page. Vous pouvez voter pour l’explication qui a votre préfèrence :
 le partage.
 la voie d’Archimède.
 L’humidité.
 La pluie.


Le partage

Nos très chères hirondelles ne sont pas toutes seules à occuper les cieux, et la façon dont ce partage est réalisé est peut être l’explication de notre mystère.

Le ciel est partagé en strates horizontales et les différentes espèces volantes se voient attribuer une ou plusieurs strates et ne doivent pas en sortir. Si des escapades occasionnelles et de courtes durées sont tolérées, pour les décollages et atterrissages notamment, la majeure partie du vol doit malgré tout s’effectuer dans la ou les strates dédiées.

Les différentes espèces volantes peuvent se côtoyer à condition que la même couche leur ait été attribuée. Dans le cas contraire elles sont séparées et ne peuvent que se croiser quand elles quittent ou rejoignent leur strate.

Si toutes les espèces respectent bien cette règle, il en est cependant une qui déroge régulièrement. En effet, par temps de pluie et humide , ces créatures volantes voient leurs ailes s’alourdir et sous ce poids supplémentaire elles descendent, repoussant sous elles les hirondelles qui ne peuvent les côtoyer.

Il s’agit des anges. Par leur position particulière leur changement d’altitude s’accompagne d’une translation verticale de leur strate, et des strates sous-jacentes. Alors que nombres d’espèces partagent la même strate que les anges, ce n’est pas le cas des hirondelles. Elles sont, par conséquent et par temps de pluie, repoussées dans les plus basses strates de l’atmosphère.


La voie d’Archimède

Quand le temps et humide ou qu’il pleut, cela s’accompagne d’une baisse de la pression atmosphérique, et cette baisse n’est pas sans conséquence pour les hirondelles.

Les hirondelles, vous le savez, se nourrissent de petits insectes volants. Ces insectes sont très légers, à peine plus lourds que l’air. Leur poids, comme celui de tout objet vivant ou non, est composé de la force exercé par "la pesanteur" sur leur masse , et de l’effet contraire (qui tend à les alléger) exercé par la poussée d’Archimède.

La poussée d’Archimède, comment ça marche ? C’est finalement relativement compliqué. Le principe c’est que la poussée d’Archimède appliquée sur les insectes ( parce que c’est ce qui nous intéresse) dépend du poids du m3 d’air. Or ce poids varie avec la pression atmosphérique. Plus la pression est importante plus le m3 d’air est lourd, et plus la poussée d’Archimède est importante. Donc plus l’insecte est léger. Inversement quand la pression atmosphérique est faible, le m3 d’air est léger. Donc l’insecte est lourd.

Reprenons. La pression atmosphérique est basse, les insectes sont lourds et n’arrivent pas à voler très haut. Les hirondelles, qui les mangent en volant, les suivent au ras du sol. Le problème c’est que ça ne marche pas toujours. Les basses pression n’annoncent pas toujours la pluie, et il peut pleuvoir sans que la pression soit très basse.

Alors dans ce cas qu’est ce qui est le plus fiable ? La météo ou les hirondelles ?


L’humidité

Une autre explication avancée est que le battement, très rapide, des ailes des insectes provoque sur leurs ailes, lorsque le taux d’humidité relative est très proche de 100%, la condensation de la vapeur d’eau. Cette vapeur formant ainsi des gouttes d’eau qui en alourdissant les insectes ne leur permet pas de prendre de l’altitude. La pluie Une autre hypothèse est que la pluie en tombant sur les insectes les empêcherait de monter, voire même les ferait descendre jusqu’au... sol (avec les hirondelles derrière). Il faut bien dire que, à l’échelle d’un homme volant ( ?), une goutte d’eau doit correspondre, grosso modo, à une centaine de litres. Et 100 kilos d’eau, sur le dos, ça fait bobo ou, au moins, ça motive à descendre. Alors après tout, on les comprend mieux les insectes volants. Mais ? ? ! ! Ca ne vous pose pas un problème à vous ? Oui ! Le pré de prévision, ce n’est pas celui des vaches, c’est celui des dinosaures. Enfin ce que je veux dire, c’est que dans cette affaire il n’y a pas que les insectes qui sont mouillés. Donc à part, peut être, les taupes, tout le monde sait qu’il pleut, et au lieu de regarder voler les hirondelles, on s’abrite.


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